Un film de François Truffaut. 1959, 98 minutes, Fiction, récit initiatique, Collège (de la 6è à la 3è).
Synopsis : Antoine Doinel a quatorze ans. En classe, il ne cesse d’avoir des ennuis avec son maître d’école, qui le punit pour avoir écrit sur les murs de la classe. À la maison, ses parents se montrent indifférents à son égard, et ne savent que faire de lui pendant les vacances. N’ayant pas fait sa punition, Antoine fait l’école buissonnière avec son copain René et surprend sa mère dans les bras de son amant. La vie du jeune Antoine s’annonce sous le signe du mensonge et de la débrouille.
Pourquoi ce film ?
Film inspiré de la jeunesse du réalisateur, Les Quatre cents coups, offre un regard neuf sur l’enfant en se mettant à sa hauteur, sans jamais minorer les difficultés qu’il doit endurer. Avec ce premier long-métrage, Truffaut dans la lignée de Jean Vigo, se montre irrévérencieux à l’égard des institutions sociales que sont la justice ou l’école. Ceux-ci sont présentés comme autant d’espaces aliénants pour Antoine qui a soif de liberté et d’indépendance. Au même titre que le film bouscule les institutions, il entre en opposition avec les codes du cinéma académique par le naturel qu’il dégage. L’usage du plan-séquence, du regard caméra, le recours à l’improvisation sont autant de procédés formels qui concourent à faire du film une radioscopie du Paris des années 50 à travers le regard d’Antoine.
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